Notre air se compose d’un très grand nombre de substances. Certaines sont issues de processus naturels, il s’agit notamment du pollen, tandis que d’autres sont générées par les activités humaines. Le NO2 et les particules fines sont deux types de pollution de l’air sur lesquels nous exerçons une grande influence.
Le NO2 est un gaz qui est produit principalement par les processus de combustion, par exemple dans le moteur d’une voiture ou dans une chaudière domestique. À haute température, une réaction chimique s’enclenche entre l’oxygène (O2) et l’azote (N2), deux gaz naturellement présents dans l’air. À Bruxelles, la circulation constitue une source non négligeable de NO2. Des valeurs NO2 trop élevées sont cependant nocives pour notre santé. L’inhalation de NO2 en trop grandes quantités peut par exemple provoquer une infection des poumons ou déclencher une crise d’asthme.
Quant aux particules fines, il s’agit d’un nom collectif pour désigner tous les composants de faible dimension présents dans l’air. Elles se répartissent en plusieurs groupes, en fonction de leur taille. Plus elles sont petites, plus elles sont dangereuses. Leur persistance dans l’air est plus longue que celle des autres éléments, elles se déplacent aussi à plus longue distance de la source de pollution et pénètrent plus facilement dans notre corps. Les principales sources de particules fines sont les poêles à bois et la circulation (combustion dans le moteur ou encore usure des pneus et du revêtement au freinage).